Le souvenir et l’actualité se sont intensément rejoints à Namur à l’occasion de la cérémonie d’hommage pour le 74è anniversaire de l’assassinat de François Bovesse le 4 février. Stéphane Hazée assistait à ce moment d’émotion.

Le vice-président du Comité central de Wallonie, Michel Put, et un des arrières-petits-enfants de François Bovesse ont tour à tour demandé en substance : qu’aurait pensé François Bovesse de la tragédie de ces personnes qui fuient la guerre ? qu’aurait-il dit de notre politique de l’asile et de la migration ? se serait-il tu face au retour des relents nationalistes et populistes, à la culture sur les réseaux dits sociaux, mais aussi par certaines hautes autorités, de la peur, de la stigmatisation et de la haine ?

« Il est temps de rallumer les étoiles », a appelé Michel Put, avant de conclure, avec François Bovesse, que « ce qui demeure quand tout s’écroule, c’est l’âme, c’est l’esprit ».