Semaine contrastée au Parlement wallon sur les études de santé environnementales : alors qu’une étude expérimentale sur les pratiques agricoles va démarrer sur la Wallonie, celle de Cortil Wodon peut (enfin) démarrer mais doit encore préciser son calendrier
La Députée Hélène Ryckmans a interrogé les Ministres de l’Environnement et de la Santé. Elle a pu ainsi obtenir plus de précisions sur l’étude expérimentale annoncée mi-décembre par le Ministre de l’environnement. Cette étude PROPULPPP « Protection contre les dérives de pulvérisation des produits phytopharmaceutiques » aura en réalité 2 volets : une partie expérimentale de mesures de pesticides après pulvérisations selon différents scénarios (météo, techniques de pulvérisation et de cultures, présence de barrières physiques). L’objectif est estimer des distances de sécurité entre un champ et la population ou d’une zone habitée. L’autre axe sera des mesures en situation réelle chez des particuliers, à proximité d’écoles notamment, volontaires. Hélène Ryckmans a insisté, dans le choix des sites, sur diverses communes qui ont déjà exprimé leur grande crainte et leur intérêt pour de telles mesures en Hesbaye et en Brabant-wallon : bien évidemment, Wasseiges qui a écrit en ce sens, mais aussi Wanze, Genappe, Orp-Jauche, Grez-Doiceau, Burdinne, Héron et également Lillois.
La Ministre de la santé, quant à elle, espère des résultats de l’étude en santé, mais un calendrier doit encore être fixé. Pour Hélène Ryckmans, c’est évidemment décevant. Les demandes des médecins généralistes n’ont pas encore été entendues.
La Députée ECOLO a rappelé l’urgence que soit appliqué le principe de précaution, pour la protection des riverains.
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