page de couverure / une de L'Avenir du 8/11/18 avec le titre 'L'Avenirr en débat au Parlement wallon"Dans la foulée des inquiétudes générées par l’annonce d’un dramatique plan de restructuration aux Editions de l’Avenir et de la déclaration conjointe de l’ensemble des groupes politiques il y a tout juste un an (5 novembre 2017), Stéphane Hazée poursuit l’action parlementaire en faveur du pluralisme et de l’indépendance de la presse écrite et plus particulièrement du futur des Editions de L’Avenir.

Il a ré-interrogé, en commission au Parlement de Wallonie, le ministre de l’Economie et le Ministre-Président sur le plan de restructuration des Editions de l’Avenir annoncé par l’actionnaire Nethys et sur les initiatives prises par la Wallonie en la matière, afin de faire le point sur la situation actuelle et sur la nécessité d’ouvrir une alternative.

C’est dans ce but que Stéphane Hazée a déposé, en date du 7 novembre 2018, en suite de ces échanges, un projet de motion constructive pour demander au Gouvernement wallon d’agir, en ce qui concerne les Editions de l’Avenir, afin de « réfuter le plan de restructuration », de « sortir » L’Avenir « du giron du Groupe Publifin / Nethys » et ouvrir « une perspective alternative ». Cette motion sera soumise au vote lors de la prochaine séance plénière, en date du 15 novembre 2018.

En parallèle, il est également intervenu lors des auditions que le Parlement de Wallonie a organisées sur « le secteur économique de la presse et notamment les Editions de l’Avenir » en date du jeudi 8 novembre dernier.

Ces auditions ont illustré et même élargi, s’il le fallait, une série de constats dramatiques :

– la gestion calamiteuse des Editions de l’Avenir par son actionnaire Publifin / Nethys depuis sa reprise il y a 4 ans ;

– le caractère ‘hors sol’ des options retenues par la direction en matière de stratégie ou de positionnement du journal, en dehors de toute concertation avec les équipes du journal ;

– la fixation d’un plan de licenciements en fonction d’objectifs strictement financiers et du reste démentiels (8 à 10 % de rentabilité !) et avant même l’élaboration d’un projet rédactionnel ;

– le choix despotique et surréaliste du format du journal, à l’inverse des préférences des lecteurs et en dehors de la maquette préparée au sein du journal ;

– sans compter l’exercice de pressions totalement inacceptables sur la rédaction de la part de l’actionnaire ou de ses délégués.

Ceci confirme la nécessité de sortir L’Avenir de Publifin / Nethys et d’écrire un autre scénario. Plusieurs options existent, comme la reprise par IPM (La Libre, DH, …), la création d’une coopérative comme proposé par l’Association des journalistes professionnels (AJP) ou un portage temporaire de la Région pour calmer le jeu et étudier rationnellement et sérieusement l’ensemble des options.

Le Gouvernement wallon dispose des leviers pour agir, autant que les élus des pouvoirs locaux propriétaires de Publifin : arrêter le plan de licenciement et sortir L’Avenir de Nethys. Il est temps !

Pour en savoir plus: vous pouvez lire les récentes interventions de Stéphane Hazée