Image de solutions mobilité ruraleDepuis plusieurs années, Ecolo agit pour le développement des centrales de mobilité, à partir des expériences-pilotes qui ont été lancées. Stéphane Hazée interroge régulièrement le Ministre de la Mobilité et des Transports sur ce sujet, qui aura connu plusieurs avatars et tourments compte tenu de l’inconséquence du Ministre. Il semble toutefois que le dossier puisse connaître un dénouement positif.

Rétroactes

Le Ministre avait pris position en faveur d’une opération de tabula rasa, voulant ainsi créer une centrale régionale de mobilité ex nihilo et en même temps mettre par terre les centrales locales existantes. C’était tout simplement incompréhensible.
Stéphane Hazée s’en était fortement étonné et préoccupé.

Fort heureusement, à force d’interpeller le Ministre, les subventions octroyées ont finalement été reconduites et ont permis le maintien des dispositifs en place et la poursuite d’une offre de services locale, qui est particulièrement bienvenue là où il n’y a ni bus ni train et où il faut se tourner vers d’autres opérateurs (covoiturage, taxis sociaux, chauffeurs volontaires, FlexiTEc, etc.).

Actualité

Dans sa réponse de fin décembre 2018, le Ministre, s’il annonce enfin la création de la centrale régionale de mobilité pour janvier 2019, indique également qu’elle travaillera « en pleine collaboration avec une quinzaine de structures locales actives au niveau supra-communal ».

Les objectifs poursuivis par le projet peuvent être détaillés: « la mise en place d’un numéro d’appel unique » ; « la coordination et la valorisation des services de transport locaux alternatifs à la voiture individuelle en complément aux transports publics » ; un « usage optimal des deniers publics », une « approche privilégiant la mobilité durable » et une  » mutualisation des moyens disponibles » et une « économie collaborative ».

En conclusion

Pour Stéphane Hazée, c’est un soulagement car « on revient de loin » après la volonté initiale du Ministre qui semblait vouloir repartir de zéro et promouvoir une centralisation « radicale ». Même si on peut déplorer le temps perdu par ces changements de cap du Gouvernement, on peut, en tout cas, se réjouir qu’on avance à présent avec une solution et un modèle durables. C’est en résumé « une bonne nouvelle pour un beau projet »!

Pour en savoir plus : lire la question écrite de Stéphane Hazée du 18 décembre 2018 et la réponse du ministre.

Voir également les questions précédentes les plus récentes : question orale du 1er octobre 2018, question écrite du 14 juin 2018, question orale du 4 juin 2018, question orale du 12 mars 2018.