Si le ministre Prévot a fini par accepter d’organiser une nouvelle étude, il n’a pas jugé bon qu’elle couvre toute la Hesbaye, ce que nous avons toujours dénoncé. Et aujourd’hui, nous nous inquiétons des délais pour obtenir les conclusions des experts puisque le ministre dit avoir sous-estimé la longueur des procédures nécessaires au démarrage de l’étude.

Depuis plusieurs mois maintenant, Ecolo suit de près le dossier de suspicion de cas de cancers dans la commune de Fernelmont, liés à l’usage de pesticides et signalés par une habitante de Cortil-Wodon. Nous avons mis la pression sur le ministre Prévot pour qu’il mette en place une étude de santé environnementale sur l’ensemble de la Hesbaye qui est, au-delà de Fernelmont, potentiellement concernée par ce risque.

Ce 11 juillet, alors que l’étude devait plutôt se clôturer 7, le ministre nous a annoncé qu’il y avait du retard à son démarrage. En effet, différentes instances doivent se prononcer. Outre les procédures de marché publics et l’obtention de l’avis de l’Inspection des finances, le Comité d’éthique et la Commission de la protection de la vie privée doivent donner leur approbation pour l’accès aux données personnelles envisagé par le protocole élaboré par l’équipe d’experts chargée de l’étude. Des étapes dont le ministre avoue n’avoir « pas mesuré nécessairement le degré tantôt impératif, tantôt chronophage. »  Alors? A quand des réponses aux questions et inquiétudes des citoyens? Quand, enfin, ceux-ci seront-ils écoutés et concertés?

Par ailleurs, Ecolo s’interroge sur la mise en place d’une réelle stratégie santé-environnement du gouvernement wallon  divers ministres doivent se concerter et agir de manière cohérente, ce qui actuellement n’est pas le cas.