Mobilisation d’Ecolo ce matin, devant la Commission européenne. Hélène Ryckmans et Stéphane Hazée au rendez-vous.
Le coût sanitaire des perturbateurs endocriniens pour la collectivité est largement supérieur au coût de leur interdiction ! Ces substances chimiques, nichées dans nombre de produits de la vie quotidienne (aliments, cosmétiques, produits d’entretien, emballages, tissus,…), nous atteignent tous et sont à l’origine de certaines maladies graves (diabète, troubles de l’attention, cancers,…).
Pourtant, répondant à la pression des lobbys de l’industrie (pétro-)chimique, la Commission Européenne ne fait rien pour interdire ces perturbateurs endocriniens. Son projet de réglementation de ces substances, repoussé 5 fois, mais qui pourrait être soumis au vote début juillet, est bien trop laxiste.
Protégeons nous des substances chimiques dangereuses ! Ne prenons pas de risques avec notre santé ni celle de nos enfants… Interdisons les perturbateurs endocriniens *!
C’était le sens de ce mouvement de rassemblement devant le siège de la Commission pour marquer notre résolution devant un dossier qui doit bouger, dans le bon sens.
* ECOLO propose l’interdiction totale des perturbateurs endocriniens à l’échéance de 5 ans tout en promouvant les alternatives. D’ici là, nous voulons développer une politique d’information générale et une obligation d’étiquetage pour les produits contenant des perturbateurs endocriniens avérés ou suspectés. Signer la pétition pour l’interdiction des perturbateurs endocriniens en Belgique!