Un texte fort, porté par quatre partis, a enfin vu le jour en Wallonie. Il entend dénoncer le harcèlement dans les transports en commun et exiger la mise en place d’actions précises pour y mettre un terme sur le réseau des TEC. La Wallonie se positionne donc clairement face à un véritable problème de société. Les femmes doivent pouvoir utiliser les transports en commun en toute sécurité et sereinement. Elles doivent aussi pouvoir dénoncer les faits de harcèlement.
En effet, de plus en plus de femmes subissent des faits de harcèlement. Certains gestes sont devenus tellement habituels qu’ils passeraient presque inaperçus. Il est grand temps de rappeler que la promiscuité dans les transports en commun n’est pas une excuse pour se permettre des gestes (très) déplacés. Jusqu’il y a peu, la SRWT et les TEC minimisaient le problème, et leur responsabilités à cet égard, parce que peu de plaintes leur parvenaient. Mais les « crocodiles » sont maintenant démasqués (1).
Le texte voté à l’unanimité est signé par trois femmes, dont Hélène Ryckmans, et un homme, issus des 4 partis actifs au Parlement. Il constitue une véritable avancée. Le texte adopté couvre en effet plusieurs aspects. La sensibilisation, l’information, la mise en place de procédures permettant de protéger les personnes qui se sentent menacées, les procédures pour dénoncer les faits de harcèlement.
Dans la foulée, le TEC a pris une position claire et devrait s’allier à Amnesty pour une campagne dans quels jours, il n’en ira peut-être pas de même de la STIB en Région bruxelloise.
Ecolo reste attentif, quel que soit le niveau de pouvoir, au respect de l’intégrité physique et du droit des femmes.
(1)° voir le projet Crocodiles http:\\www. Projetcrocodiles.tumblr.com et les formations de Garance sur www.garance.be