Ecolo est présent aux côtés des travailleurs et des employeurs dans leurs actions au sujet des APE, ces 19 et 20 septembre.
Le 18 septembre, le ministre Jeholet a été largement interpellé sur la réforme des APE. Une réforme qui continue à susciter beaucoup d’inquiétudes, notamment à cause des nombreuses zones d’ombre qui subsistent encore aujourd’hui dans sa mise en œuvre. Comme l’a souligné Hélène Ryckmans dans sa question, la réforme a été annoncée alors que certains outils n’étaient pas- et ne sont toujours pas- près. De quoi faire naître l’inquiétude chez les acteurs concernés, et ils sont nombreux.
Le report de la mise en œuvre du système transitoire s’imposait en effet ! On est en droit de se demander pourquoi, alors que la réforme a été annoncée il y a plus de six mois, que le simulateur « officiel » qui intègre des indicateurs validés, est quant à lui toujours inaccessible pour les acteurs concernés et ne le seront que fin de l’année, le screening du Forem n’est pas terminé et a fortiori le cadastre publié. La transparence, on l’attend encore !
Comment le ministre peut-il déjà annoncer un effet positif sur les services que les associations et les pouvoirs locaux accordent aux citoyens dans de telles conditions Comment peut-il affirmer que la réforme va effectivement soutenir les politiques et l’emploi dans ces secteurs ?
Hélène Ryckmans s’est inquiétée quant aux projets accordés à durée déterminée, ce qui est le cas de toute une série d’associations, aux possibilités de les prolonger et aux refus déjà essuyés pour des prolongations. Autre sujet d’inquiétude, l’état des discussions et échanges sur les critères du transfert aux ministrex fonctionnels, dont on ne sait rien à ce stade.
Si le ministre se veut rassurant en ce qui concerne la réévaluation du buffer (réserve initialement de 30 millions prévue pour conserver chacun des services clés, indispensables à la collectivité), ses réponses restent floues sur précisément ce critère de « service indispensable ».
Ecolo continuera à interroger le ministre pour disposer des réponses claires et précises.
Vers la question d’Hélène Ryckmans et les échanges en commission