En commission du parlement de Wallonie, Stéphane Hazée a interrogé la Ministre de la Fonction publique sur l’un des objectifs affichés du Gouvernement, visant à « veiller à une féminisation accrue des fonctions de management, de direction et d’encadrement ». L’idée est d’instaurer une « représentation minimale de chaque sexe » au sein de ces fonctions à responsabilité, ainsi que dans les jurys de sélection.
Si cette intention découle du combat, largement partagé par nombre d’élu.es et de concitoyen.nes, autour de la place des femmes dans la société, le Gouvernement y tient un rôle-clé.
Stéphane Hazée souhaitait en savoir davantage et pouvoir dresser un état des lieux actualisé de la mise en œuvre de cette volonté politique.
La Ministre a répondu à ses questions sur le diagnostic actuel et la méthodologie pour accroître la présence des femmes à ces échelons avec des chiffres et des balises très intéressants.
Elle a évoqué les outils existants, entre autres la charte de la diversité, le protocole de collaboration avec l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes.
Elle a avancé des données statistiques qui décrivent la situation actuelle et une évolution positive au cours des 5 dernières années : au rang A2, on passe d’un taux de féminisation de 25 % à 50 % ; au rang A3, on passe de 12 % à 26 % et au rang A4, de 30 % à 35 %.
La Ministre a aussi confirmé les suites que le Gouvernement allait donner à ce dossier :
- « étendre cette ambition et ce diagnostic aux unités d’administration publique » ;
- « poursuivre le travail ( …) pour améliorer l’attractivité des fonctions de management » ;
- « évaluer la présence et le ressenti des obstacles au sein même de la carrière des agents (…) avant toute initiative législative en la matière ».
Les perspectives paraissent très positives selon Stéphane Hazée. « La situation a évolué dans le bon sens et devra encore évoluer dans le même sens », a-t-il conclu.
Pour en savoir plus : lire ici la question de Stéphane hazée et la réponse de la Ministre de la Fonction publique.