Suite au drame de la fermeture de Caterpillar, le groupe Ecolo a remis certaines propositions existantes sur le « dessus de la pile » et en a déposé d’autres, pour que ce genre de situation ne se reproduise plus à l’avenir.
C’est dans ce cadre que Philippe Henry propose de créer une cellule économique qui étudie et anticipe les risques de restructurations pour éviter de nouveaux cas Caterpillar. Cette idée vient d’un constat simple : les restructurations semblent toujours prendre le monde économique par surprise. « On n’a rien vu venir », entend-on souvent face à l’ampleur de ces restructurations. Il semble donc très utile de « mettre en place une cellule visant à la fois à identifier les risques économiques pour prévenir les restructurations potentielles, et, le cas échéant, d’anticiper ces restructurations pour être en capacité d’aider et d’accompagner le plus rapidement possible les travailleurs victimes d’un licenciement collectif dans les entreprises dépassant une certaine taille ».
Concrètement, cette cellule étudierait les risques des entreprises wallonnes de plus de 100 personnes. Quels seraient ces risques ? Ceux qui existent de leur secteur, mais aussi ceux qui les lient à d’éventuels sous-traitants. « Mon objectif est de mieux anticiper les différentes situations et les conséquences qui pourraient en découler. En anticipant, en y voyant plus clair, on pourrait aller plus vite dans l’accompagnement éventuel. Gagner des années, c’est précieux pour les travailleurs évidemment, mais aussi pour l’économie de notre région ! Il est essentiel d’avoir une démarche d’anticipation, et des dialogues ouverts avec les syndicats, le patronat, des experts… Je ferai tout pour que ce soit débat soit mené de façon constructive, pour éviter de nouveaux drames sociaux que sont toujours les restructurations voire les fermetures d’entreprises », précise encore Philippe Henry.
Prenez-connaissance du texte complet de cette proposition de résolution.