En ce mardi 8 mai, le Parlement de Wallonie accueillait Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne. Stéphane Hazée, en tant que chef de groupe Ecolo, a pris la parole pour pointer quelques enjeux importants.
Stéphane Hazée a notamment souligné que la construction européenne, « c’est d’abord la paix », mais c’est aussi « un espace de solidarité », un outil pour être « plus fort face aux intérêts qui se jouent des frontières ».
Il a indiqué que cette conviction a fait place au doute, voire du rejet, en particulier quand l’Europe négocie secrètement, au seul bénéfice des multinationales, certains traités qui mettent à mal nos normes sociales et environnementales et notre démocratie (CETA, TTIP, d’autres à venir, …), quand l’Europe apparaît comme « l’Internationale » du dumping social, quand l’Europe pactise avec des régimes douteux pour laisser à ses portes des milliers de réfugiés.
S’il faut se réjouir de certaines réalisations (le dernier exemple étant l’interdiction des néonicotinoïdes), il y a beaucoup d’inactions (défi climatique, asile, revenu minimum, …) et d’inquiétudes (agriculture, cohésion territoriale, …) face aux dossiers européens.
Il faut donc, au-delà du débat nécessaire sur les institutions, surtout et avant tout « travailler sur les politiques menées et sur les résultats » et opérer un changement de cap vers une autre Europe, solidaire et durable, pour qu’elle redevienne « un projet positif », une Europe à laquelle pourront à nouveau adhérer pleinement les Européen.ne.s d’aujourd’hui et de demain.
Pour en savoir plus: le texte de l’intervention de Stéphane Hazée en date du 8 mai 2018.