Les centres d’insertion socio-professionnelles (CISP) ont exprimé leur vive inquiétude devant l’injonction reçue de signer un contrat de coopération avec le Forem, alors qu’il était en cours de révision. Ce contrat de coopération, qui prévoit les modalités de la collaboration entre les opérateurs d’insertion et leur organe de contrôle, le Forem, est en effet venu à échéance fin 2017.
Les discussions relatives au nouveau contrat ont été suspendues en octobre 2018 et nous sommes actuellement dans un cadre d’affaires courantes. Or, le Ministre semble décidé à couper dès la fin de ce mois de juin les subsides aux CISP qui n’auraient pas signé ce contrat.
« Au centre des préoccupations se trouve notamment la distinction à faire entre l’accompagnement et le contrôle. En effet, il s’agit de permettre un travail en confiance, essentiel au travail des CISP envers les stagiaires qu’ils accompagnent. En cause aussi, le mode de concertation. C’est loin d’être anodin et cette façon de procéder va poser problème pour les finances et l’emploi des CISP », indique la députée wallonne Ecolo Hélène Ryckmans, qui a introduit une question parlementaire au Ministre Jeholet afin que ce dernier apporte tous les éclaircissements nécessaires.